La Swiss PGA
Martin Hodler (avec la collaboration de Gavin Healey, Ronnie Zimmermann, Mario Caligari et Marcel Meier)
L’Association Suisse des Professeurs de Golf (ASPG) a été fondée en 1943. A l’époque, le métier de professeur de golf n’était pas encore officiellement reconnu et ne permettait pas de gagner sa vie de manière correcte. L’ASPG s’est développée au fil des ans pour devenir une organisation gérée de manière professionnelle et s’appelle Swiss PGA depuis la fin des années 1990.
Depuis sa création, les activités suivantes ont été mises en avant: l’amélioration continue de la formation des teaching pros, l’organisation de tournois dotés de prix – notamment pour les teaching pros – et le soutien des playing pros sur les différents circuits professionnels. La formation actuelle de trois ans des teaching pros suisses, en collaboration avec la Haute école fédérale de sport de Macolin et avec Jeunesse + Sport, est sanctionnée par un diplôme fédéral spécialisé.
Retour aux sources
L’ASPG a vu le jour le 10 janvier 1943 à Berne, soit plus de 40 ans après la fondation de l’Association suisse de golf (ASG). Elle fut la cinquième plus ancienne organisation nationale de professeurs de golf, créée sur le modèle de la Professional Golfers Association (PGA) fondée en 1901 en Angleterre.
Etaient présents lors de l’assemblée constitutive de l’ASPG:
Robert Lanz (Zumikon-Zürich), Georges Grisoni (Lausanne), Egidio Miloda et son frère Amédéo Miloda (Ascona-Locarno), Ernest Costaz (Genève), Otto Schöpfer (Samedan-Genève), Guillaume Barras et Géo Barras (Crans-sur-Sierre). Raymond Martel (Genève) était représenté par Ernest Costaz et Victor Galli (Schinznach) par Robert Lanz.
Les buts de l’association
Cette nouvelle association s’était fixée pour objectif de promouvoir le golf en Suisse, de soutenir les intérêts des golfeurs professionnels, d’organiser des tournois et des rencontres entre les membres et de former ces derniers.Les activités principales étaient:
- L’amélioration constante de la formation des professeurs de golf exerçant en Suisse.
- L’organisation de tournois dotés de prize money, en particulier pour les teaching pros.
- Le soutien aux playing pros sur les différents circuits professionnels.
Aujourd’hui, les tâches principales de l’association n’ont guère changé:
- Soutien et conseil aux membres.
- Formation de teaching pros qualifiés .
- Perfectionnement.
- Organisation de tournois et de championnats pour les professionnels.
Après une brève rétrospective, nous allons nous pencher sur ces trois activités principales de l’ASPG/Swiss PGA au cours 8 dernières décennies.
Les débuts
Georges Grisoni (Lausanne) a accepté la présidence de l’association et de son comité, Géo Barras (Crans-sur-Sierre) est devenu le secrétaire et Raymond Martel (Genève) le trésorier. La commission technique était présidée par Robert Lanz (Zurich-Zumikon). Elle comprenait également Guillaume Barras (Crans-sur-Sierre), Egidio Miloda (Ascona) et Ernest Costaz (Genève).
Georges Grisoni, qui avait pris l’initiative de créer l’association, a été chargé «d'informer l'Association suisse de golf de la création de l’ASPG et de lui faire parvenir quelques exemplaires des statuts.» (Procès-verbal 1943).
Au cours de l’assemblée générale de l’ASG du 6 juillet 1946, à Crans-sur-Sierre, Gabriel Chauvet (président de l’ASG de 1945 à 1952) a annoncé la reconnaissance officielle de l’Association suisse des professeurs de golf par l’ASG. La même année, l'association nouvellement créée décida de conférer la présidence d’honneur à Wilhelm S. Merian, en tant que représentant de l’ASG. En octobre de la même année, Robert Lanz a succédé à Georges Grisoni, qui s’était retiré de la présidence.
Le problème des professeurs de golf étrangers
L’un des premiers problèmes à aborder fut la question des étrangers. «Suite à l’embauche de plusieurs professeurs de golf étrangers et au risque qu’ils nous disputent nos postes, des discussions sont en cours au sein de l’association pour savoir comment se comporter dans cette situation.» (procès-verbal 1945). L’ASG a fait savoir qu’elle n’avait «aucune objection à ce qu’un professeur de golf étranger soit engagé dans une station de vacances; ne serait-ce que parce qu’il n’y en avait pas assez en Suisse»!
En 1946, l’ASPG se composait de cinq étrangers et de 18 Suisses. En 1947, il a été décidé que «les professeurs de golf étrangers résidant en Suisse depuis plus de dix ans pouvaient être admis comme membres actifs, mais ne pouvaient pas faire partie du comité» (procès-verbal 1947). Par ailleurs, il convient de noter que les teaching pros étrangers n’avaient pas le droit de participer aux championnats suisses des professionnels.
Lors de l’assemblée générale de 1961 à Bad Ragaz, présidée par Dölf Dieter, qui avait succédé à Robert Lanz quatre ans plus tôt, le délai d’admission a été réduit à trois ans de résidence en Suisse. «Les professeurs de golf étrangers paient leur cotisation à l’ASPG au même titre que leurs collègues suisses et donnent, comme eux, des cours gratuits aux jeunes. Le comité a donc décidé de modifier les statuts en ce qui concerne ce groupe.» (Procès-verbal 1961).
D’autres sujets concernaient:
- le prix de l’enseignement (il s’élevait en 1947 à 7 francs pour 55 minutes),
- le jour de congé hebdomadaire pour les professeurs de golf
- la formation (ce qui a conduit à l’introduction d’un examen en 1958)
- la participation des étrangers aux championnats régionaux, autorisée en 1965
- en vertu des statuts, l’enseignement aux jeunes devait être gratuit.
En 1965, 17 étrangers travaillaient en Suisse sur un total d’environ 50 professeurs de golf, assistants compris.
Pour les proshops aussi, on tenait compte à l’époque de l’appartenance nationale: «Georges Grisoni a demandé à l’association d’exiger des clubs que les head pros, autorisés à vendre du matériel et des articles de golf, soient de nationalité suisse.» (Procès-verbal 1955). En fait, seuls les pros suisses ont ensuite été autorisés à tenir des proshops, jusqu’à ce que l’ASG décide, dans les années 1970, sous la présidence de Mariangelo Carmine, d’abroger cette disposition.
La formation de la Swiss PGA
La Swiss PGA a toujours eu pour objectif de transmettre à tous les golfeurs et à toutes les personnes intéressées par le golf les valeurs de ce sport et d’améliorer leur niveau de jeu.
Ces objectifs étaient déjà ceux des premiers officiels de l’ASPG lorsqu’ils ont organisé le premier cours de perfectionnement à Montreux en 1950. L’idée de base était que seuls les meilleurs pouvaient nous apprendre quelque chose. C’est pourquoi le célèbre expert de golf anglais Bill Cox a été invité à Montreux. L’ASPG a maintenu cette tradition jusqu’à aujourd’hui. Des gourous du golf tels que John Jacobs, Bob Tosky, Jim Flick, Peter Kostis, David Leadbetter, Mike Hebron, Gary Wiren, Pia Nilsson, Lynn Marriott, Martin Hall, Hank Hany ont été invités à diriger la formation continue des teaching pros travaillant en Suisse.
Au fil des années, la formation interne de la Swiss PGA s’est, elle aussi, adaptée à l’évolution du golf. En 1989, l’assemblée générale de la Swiss PGA a approuvé un nouveau concept de formation sous le nom de Stratégie 1990. L’objectif était d’offrir aux futurs teaching pros d’autres possibilités de formation que l’apprentissage dans les clubs. Pour y parvenir, une collaboration avec la Haute école fédérale de sport de Macolin (HEFSM) et avec Jeunesse + Sport, le plus grand programme de promotion du sport en Suisse, a été mise en place. Cela a permis à l’ASPG de renforcer son réseautage sur la scène golfique suisse, ce qui a contribué d’améliorer considérablement la formation et le perfectionnement de la Swiss PGA.
- La formation des teaching pros se composait désormais d’un apprentissage de trois ans dans un club, supervisé par un (ou une) teaching pro formé, et de la possibilité de passer à Macolin l’examen professionnel supérieur pour professeurs de disciplines sportives avec diplôme fédéral. Ce diplôme fait office de certificat professionnel fédéral. Il a été décerné pour la première fois en 2010 à des membres de la Swiss PGA.
Au sein de l’ASG/Swiss Golf, il existe en outre aujourd’hui encore la possibilité pour les membres de la Swiss PGA d’obtenir le titre de «Swiss Golf Trainer A».
La Swiss PGA s’efforce de promouvoir continuellement ses membres. La Confederation of Professional Golf (CPG) (anciennement PGA of Europe), dont la Swiss PGA est membre, s’assure que le programme de formation est régulièrement contrôlé et évalué par un organisme neutre. Cette structure de formation montre la collaboration des différentes institutions aux différents niveaux de formation.
Formation des cadres – cours de moniteurs J+S
L’ASG a organisé quatre cours d’introduction de trois jours pour les pros Swiss PGA.
Depuis 2010, un cours de moniteurs J+S de cinq jours est organisé au printemps et en automne. Il est ouvert aux pros formés et aux «amateurs» qui sont prêts et motivés pour contribuer la promotion des juniors dans leur club.
La structure de formation comporte trois niveaux. Les apprentis de la Swiss PGA suivent tous les modules de formation de base et de formation continue 1 et 2 dans le cadre de leur apprentissage de trois ans
Un potentiel (encore) trop peu exploité
Voici comment les teaching pros pourraient contribuer à la promotion de la relève sur le plan de l’enseignement technique et aussi en transmettant des life-skills aux jeunes.
Une brève rétrospective
En 1981, Rolf Hausamman, alors capitaine junior de l’ASG, se plaignait dans «Golf&Country», le magazine officiel de l'ASG et de l’ASPG, que parmi les quelque 1000 juniors suisses, seule une demi-douzaine de garçons et de filles faisaient partie du cadre national et participaient à des compétitions internationales, et cela bien que la plupart des clubs disposaient d’une section junior.
Dans le numéro suivant (6) de «Golf & Country», Yves Hofstetter, joueur d’élite pendant de nombreuses années et ensuite capitaine juniors de l’ASG, a répondu en termes clairs (que nous résumons ici): «Dans un petit pays comme la Suisse, le réservoir de jeunes joueurs est forcément limité. Pour réussir dans le sport de haut niveau, un enfant doit, dès l’âge de 7 ou 8 ans, suivre de nombreuses séances d’entraînement avec beaucoup de discipline, et faire preuve de motivation, de maturité et de caractère. A cela s’ajoute la ‘grandeur et la misère‘ des teaching pros des clubs, qui doivent non seulement faire preuve de compétences techniques et pédagogiques, mais aussi d’un grand engagement personnel. Mais la formation pédagogique fait défaut (à l’époque, ndlr) et l’ASPG et l’ASG feraient bien de trouver une solution commune pour la promotion de la relève.»
Quelle est la situation aujourd’hui?
D’un côté, la stratégie de Swiss Golf 2020 – 2024, intitulée «Nouveaux golfeurs», fixe l’objectif suivant: nous voulons plus de juniors, plus de familles et, de manière générale, plus de personnes pratiquant le golf en Suisse.
De l’autre côté, la Swiss PGA est prête à tout entreprendre pour apporter sa contribution. Elle est consciente qu’en se développant en conséquence, elle peut «jouer un rôle essentiel dans la réalisation de cet objectif, à condition que le niveau de formation de ses membres atteigne le niveau requis».
Jouer au golf a un coût non négligeable, du moins si l’on décide d’adhérer à un club. La décision de jouer au golf doit donc être profitable pour toutes les personnes concernées, aussi bien pour les parents, qui supportent le coût financier, que pour les enfants.
Si les parents réalisent que le golf de compétition peut contribuer au développement personnel des enfants, de les rendre performants, socialement compétents, responsables et autonomes, la probabilité augmente qu’ils se tournent vers le golf, qui offre à toute la famille une activité physique saine, de la détente et des contacts sociaux intéressants. La condition préalable est bien sûr que la pratique du golf soit attrayante, passionnante et divertissante pour les enfants et qu’ils aient l’occasion à la fois de vivre une expérience en commun et d’accepter le défi de se mesurer aux autres.
Cela permettrait non seulement d’assurer la relève indispensable, mais aussi d’élargir la base pour trouver des talents qui pourront à l’avenir représenter la Suisse au plus haut niveau golfique. Ce dernier point est également un objectif stratégique de Swiss Golf.
Comme décrit ici, la formation et le perfectionnement de la Swiss PGA ont atteint aujourd’hui un niveau très élevé et solide. En d’autres termes, nos teaching pros sont parfaitement en mesure de jouer un rôle important dans la promotion de la relève, avec le soutien des clubs respectifs. En collaboration avec les parents. les teaching pros doivent éveiller chez les enfants le plaisir de relever un défi sportif tout en leur transmettant des «life skills». Il est important que l’accent ne soit pas mis sur la valeur absolue de la performance, mais sur l’amélioration des performances individuelles. Sous la devise «le sport comme école de vie», chaque enfant doit essayer de «tirer le meilleur parti de ses propres possibilités».
Pour cela, il faut que les clubs soutiennent le travail des teaching pros (en particulier l’entraînement des juniors). Swiss Golf pourrait être utile à cet égard. Si le teaching pro est le meilleur joueur du club, cela renforcerait considérablement son autorité, tant vis-à-vis des jeunes que des parents.
Les «life skills» à acquérir par la pratique du golf en compétition:
- savourer les victoires avec modération et humilité,
- gérer les défaites avec confiance et ne jamais abandonner,
- se fixer des objectifs élevés et ressentir le bonheur de les atteindre,
- reconnaître la performance comme un principe de vie positif et motivant
- tirer le meilleur parti de ses talents,
- reconnaître la valeur du fair-play, du respect des règles, d’un comportement correct
- et de l’esprit d’équip,e
- apprendre à se connaître soi-même et à connaître ses propres limites,
- travailler constamment sur soi-même pour atteindre les résultats escomptés,
- les adversaires ne sont pas là pour être battus, mais pour s’améliorer soi-même
- adopter un style de vie sain.
Le golf est un sport de compétition idéal et éducatif
- Le golf peut être pratiqué à tout moment de la journée et de l’année, également indoor.
- Les performances réalisées en compétition ou à l’entraînement peuvent être mesurées à tout moment sur le terrain. Le système de handicap permet de mesurer non seulement la performance absolue, mais aussi l’amélioration de la performance individuelle.
- L’esprit d’équipe peut également jouer un rôle dans la compétition (compétitions en double, par équipes, en interclub, aux championnats d’Europe et du monde).
- Le golf favorise le contact entre les générations et les sexes (jeunes et moins jeunes, femmes et hommes se mesurent à armes égales grâce au système de handicap, jouant même dans le même flight ou la même équipe).
- Dans le golf, il est possible d’atteindre l’excellence, au moins au niveau amateur, sans pour autant négliger la formation (école, apprentissage, université).
- Enfin, le golf ne comporte qu’un faible risque de blessure et est presque totalement épargné par le dopage.
Les idées de Gavin Healey, président de la Swiss PGA depuis 2023
Gavin Healey, qui a notamment été l’assistant de Jan Blomqvist, le brillant coach des playing pros suisses dans les années 1990 et le coach de Julien Clément (3e lors de l’European Masters de Crans en 2008), a des idées claires sur les exigences envers les membres de la Swiss PGA. En ce qui concerne la position au sein de la Swiss PGA, il ne fait pas, comme jusqu’ici, la distinction entre playing et teaching pro, mais propose la structure hiérarchique suivante:
Top pro: le ou la professionnel(le) doit réaliser des performances exceptionnelles en compétition, tout en disposant de compétences très solides sur le plan didactique, technique et stratégique du jeu de golf, et être conscient(e) qu’il ou elle peut jouer un rôle essentiel d’éducateur ou d’éducatrice (en soutenant les parents). Il s’agit ici de ce qu’on appelle les «life skills», qui s’acquièrent en premier lieu par la compétition, ainsi que du maintien du «spirit of the game» qui caractérise notre sport.
Remarque: l’importance des «life skills» ne peut être vécue qu’en compétition. C’est pourquoi le teaching pro doit également pratiquer ce sport en compétition.
- L’assistant pro qui, sous la direction du head pro, dispense l’enseignement dans l’esprit de son supérieur.
- L’apprenti qui, en amateur de haut niveau, décide de passer professionnel et qui est donc prêt à assumer avec la toute la rigueur requise la formation complète décrite ici.
- Le playing pro qui gagne sa vie exclusivement en participant à des tournois sur le circuit professionnel.
L’objectif de la Swiss PGA est de créer les meilleures conditions possibles pour que la Suisse dispose d’un maximum de joueurs de niveau top pro. Dans cette optique, Gavin Healey a pris des mesures concrètes il y a quelques années déjà. En 2017, il avait lancé la série de «tournois du lundi» pour les femmes et les hommes membres de la Swiss PGA et même pour d’autres pros intéressés. Il a continuellement développé ce concept devenu un grand succès.
Ses objectifs étaient les suivants:
- Encourager les professeurs de golf suisses à développer en permanence leur niveau en compétition et à se rapprocher de la position qu’ils souhaitent occuper dans la hiérarchie de la Swiss PGA.
- Donner aux participants l’occasion de gagner un peu d’argent en améliorant leur jeu en compétition grâce à un tournoi organisé sur une journée (à moindre coût sans devoir passer la nuit sur place). En 2023, le montant des dotations disponibles grâce au sponsoring s’élevait à 10’000 francs au minimum par tournoi. Dix événements ont été mis sur pied.
Pour rendre cette série de tournois attractive, Gavin Healey a introduit deux innovations:
- Contrairement à l’usage, ces tournois n’appliquent pas les sections et classements habituels (dames, seniors, actifs) mais se déroulent avec un seul classement. Les femmes jouent des départs bleus, les seniors des jaunes et les actifs des tees blancs. Les vainqueurs sont ceux qui ont obtenu les meilleurs résultats bruts, qu’il s’agisse de femmes, de seniors ou d’actifs. Remarque: en 2021, Annika Sörenstam et Henrik Stenson ont introduit ce type de tournoi mixte dans le cadre du DP World Tour. Gavin Healey leur a fait savoir que ce format se pratiquait déjà en Suisse depuis 2017. Du coup, il a été invité à ce tournoi sur le DP World Tour en 2022.
- En collaboration avec une entreprise spécialisée (Golf Genius), Gavin Healey a développé une «Life-scoring-App» qui permet de suivre en temps réel le déroulement du tournoi sur l’écran de télévision au clubhouse et sur l’iPhone de chaque participant. Immédiatement après avoir terminé un trou, le joueur ou la joueuse saisit son score sur son iPhone.
Ce type de tournoi a largement contribué à la bonne ambiance qui règne pendant les événements et à la cohésion au sein de la Swiss PGA.
L’amélioration du niveau de jeu de nos professeurs de golf, initiée par Gavin Healey et poursuivie sous sa présidence, aura bien sûr des conséquences au sein de la Swiss PGA:
- Les exigences pour l’apprentissage et l’exercice du métier de teaching pro devront être revues à la hausse.
- La formation dans tous les domaines (niveau de jeu, didactique, technique et stratégie du jeu et, en tout premier lieu, le savoir-faire nécessaire dans le domaine de l’éducation des jeunes) doit être complétée ou adaptée là où c’est nécessaire.
Le profil d’exigences actuel …
- âge moyen: 18 ans,
- handicap maximal 4,4 (hommes) et 6,4 (femmes),
- réussir le «Playing Ability Test» (1.2.),
- connaissances d’anglais: niveau 1st Certificate,
- nationalité suisse ou permis de séjour B/C,
- contrat de formation avec un club de golf,
- apprentissage professionnel terminé ou diplôme de fin d’études secondaires,
… doit être élargi de la manière suivante:
- faire preuve d’une véritable passion pour le golf, au-delà du fait de gagner sa vie,
- les compétences de jeu sont capitales,
- accepter et respecter inconditionnellement le Code of Conduct publié par le Royal & Ancient Golfclub of St Andrews,
- respecter l’étiquette: saluer les gens qu’on croise, pas de couvre-chef au restaurant, s’habiller conformément aux règles etc.,
- concentration totale pendant l’enseignement, pas de natel ni de tabac.
Le soutien aux playing pros
L’un des objectifs, tant de la Swiss PGA que de Swiss Golf, était et est toujours de soutenir les playing pros suisses (hommes et femmes) aussi bien que possible.
C’est notamment pour cette raison que Swiss Golf a créé la Swiss Golf Foundation (SGF) en 1991. Outre le développement général du golf en Suisse, la SGF a pour objectif de promouvoir le sport d’élite, c’est-à-dire de soutenir les playing pros et les meilleurs amateurs et amateures, par le biais du sponsoring. Cette mesure devrait aussi contribuer à rendre le golf plus populaire dans notre pays et à le libérer de son image de «loisir de la classe aisée», pour en faire un sport de compétition accessible au plus grand nombre.
Les playing pros ont ainsi bénéficié d’un soutien financier et du meilleur coaching professionnel possible (au début des années 1990, par le coach suédois Jan Blomquist, de renommée internationale). Le résultat ne s’est pas fait attendre: très rapidement, quatre Suisses se sont hissés au plus haut niveau professionnel européen: Régine Lautens, André Bossert, Paolo Quirici et Steve Rey.
La Swiss PGA en 2024
La charte
Nous dirigeons notre association selon les principes et objectifs suivants:
- La Swiss PGA est l’association leader des professionnels du golf en Suisse, orientée vers les services.
- La Swiss PGA se considère à la fois comme un prestataire de services et un organisateur pour ses membres, dont elle défend les intérêts.
- Nous voulons former, encourager, soutenir et accompagner nos teaching et playing members de manière globale sur leur chemin vers le «Best Professional».
- La Swiss PGA se considère comme faisant partie de l’ensemble de la scène du golf en Suisse. En tant qu’association professionnelle, la Swiss PGA veut apporter sa contribution au développement du golf dans son ensemble. Cela ne peut se faire efficacement qu’en réseau et en collaboration avec d’autres associations et fédérations.
- La Swiss PGA se considère comme une marque qui s’engage pour «la qualité, le professionnalisme et le conseil spécialisé au plus haut niveau».
- La Swiss PGA se considère comme une entité qui vit «The Spirit of the Game» et qui assume ses tâches et ses responsabilités avec passion.
La Swiss PGA est fière d’être certifiée «Gold Level» (la plus haute reconnaissance en Europe) par son organisation faîtière, la «Confederation of Professional Golf», pour son programme de formation approfondie sur trois ans (l’une de ses compétences clés).
En outre, la Swiss PGA organise six journées de formation continue, pour lesquelles elle fait appel à des intervenants de renommée internationale. La Swiss PGA s’efforce de maintenir le niveau de perfectionnement de ses membres à un niveau élevé.
Les membres de la Swiss PGA mettent tout en œuvre pour transmettre leurs connaissances à tous les amateurs intéressés afin d’approfondir le plaisir de jouer au golf et d’améliorer leur niveau de jeu.
Selon la devise: «GROWING THE GAME».
Faits et chiffres (2023)
- Nombre de femmes: 46
- Nombre d’hommes: 364
- Budget (2024): CHF 475’000
- Nombre de formations continues par an: une vingtaine y compris des webinars/formations en ligne
- Pour les directeurs d’écoles de sport: 22 diplômés de l’examen professionnel fédéral et 2 diplômé(e)s de l’examen professionnel supérieur
- Nombre de membres avec la distinction «Swiss Golf Trainer A»: 54
- Coaches sport de compétition: 12
- Coaches sport d’élite: 8
Nombre de tournois pour playing et teaching pros: 13 événements nationaux
Les présidents de la Swiss PGA depuis 1943:
- Georges Grisoni
- Robert Lanz
- Ronald Tingley
- Denis Maina
- Theo Charpiè
- Bruno Lagger
- Volker Krajewski
- Bruno Griss
- Keith Marriott
- Gavin Healey
Les secrétaires généraux der la Swiss PGA
- Marco Scopetta
- Herr Blattmann
- André Glauser de xy... à 2009
- Peter Schwager/Peter Schweiger dès 2009
- Irene Oberländer dès 2015
- Richard Heath dès 2021
- Ronnie Zimmermann dès 2023
Les responsables de la formation de la Swiss PGA
- Mario Caligari
- Bruno Griss
- Andrea Mantoan
- Steve Rey
- Patrick Kressig
- Nikki Baer
- Patrick Kressig
Multiples champions suisses de la Swiss PGA (stroke play)
- Robert Lanz
- Gion Barras
- Otto Schöpfer
- Amadeo Miloda
- Ronald Tingley
- Franco Salmina
- Karim Baradie
- Paolo Quirici
- Steve Rey
- André Bossert
- …..
Et n’oublions pas les exploits
- La participation de Robert Lanz (ex-président de la Swiss PGA) à l’US Masters.
- La participation de Maurice Bembridge (membre de la Swiss PGA pendant de longues années et aujourd’hui membre d’honneur) à l’US Masters et à différentes Ryder Cup. Egalisation du record de parcours avec 64 coups au dernier tour du Masters 1974, 9e au classement final.
- André Bossert est le seul membre de la Swiss PGA à avoir remporté un tournoi de l’European Tour (aujourd’hui DP World Tour).
- Sergio García est le seul membre de la Swiss PGA à avoir remporté le Masters d’Augusta.
- Stéphane Barras était le premier membre de la Swiss PGA à écrire un best-seller avec «La Différence».
- Que durant la présidence de Volker Krajewski (2005 - 2011), les membres de la PGA ont eu la possibilité de passer à Macolin l’examen professionnel supérieur pour professeurs d’éducation physique avec diplôme fédéral. Ce diplôme fait office de certificat professionnel fédéral. Il a été décerné pour la première fois en 2010 aux membres de la Swiss PGA.
- Roger Barras (décédé) est le seul membre de la Swiss PGA à avoir gagné le Swiss Open .... en tant que caddie!